Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, ayant la double nationalité américaine, né le 3 juillet 1944 à Nérac (Lot-et-Garonne).
Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le compositeur et l'interprète de plusieurs succès populaires, notamment: Love Me, Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je suis un homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou.
Michel Polnareff est le fils de Leib Polnareff (Léo Poll), musicien juif ashkénaze russe, né à Odessa et réfugié à Paris en 1923, et de Simonne Lane (1912-1973), danseuse originaire de Lennon (Finistère) dont l'ascendance a des attaches à Port-Launay et à Loctudy. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père est résistant dans le Lot-et-Garonne. Les Polnareff obtiennent des faux papiers grâce à Raymond Pichon, commissaire de police, et Odile Perella, une employée de la mairie de Nérac.
Michel Polnareff passe toute son enfance dans un univers musical. Son père est un compositeur russe qui a écrit des chansons pour Édith Piaf (La Java en mineur, Partance...), Mouloudji ou Yves Montand (Léo Poll fait les arrangements français de la chanson Le Galérien d'après une mélodie populaire russe du début du XIXe siècle). Sa mère Simone Lane est danseuse de jazz moderne et acrobatique et de claquettes. Dans l'appartement familial du 24 rue Oberkampf8, Léo Poll impose d'écouter uniquement de la musique classique et met son fils au piano dès l'âge de quatre ans.
Leib Polnareff inscrit très tôt son fils au Conservatoire de musique de Paris et parallèlement au cours Hattemer.
Michel Polnareff reçoit à douze ans le premier prix de solfège du Conservatoire mais garde un très mauvais souvenir de son parcours scolaire et de son apprentissage de la musique, témoignant dans son autobiographie et ses interviews que son père lui donne des gifles et des coups de ceinturon, lorsqu'il ne respecte pas les consignes ou fait des fausses notes. Le but du jeune garçon est d'être «tout le contraire de son père»: rêvant d'Amérique et du rock, il ne sera pas pianiste classique.
En 1957, à l'âge de 13 ans, il se familiarise avec la langue anglaise, lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, il échoue au baccalauréat littéraire, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept mois de service militaire à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre.
À vingt ans, il quitte le cocon familial, qu'il juge étouffant, multiplie les petits boulots. Après avoir été employé aux écritures dans une banque, vendeur de cartes postales pour les aveugles ou démarcheur à domicile pour des assurances, il s’installe sur les marches du Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies.
Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non.
Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche à la terrasse des cafés, en reprenant les standards rock de l’époque. Le premier février 1966, repéré et invité par André Pousse, il remporte un concours de rock organisé par Disco Revue au club alors branché La Locomotive.
Le premier prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse, par peur d'être formaté. ...
Source: Article "Michel Polnareff" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.